Sir Pierre Forgeroc,
Recevez toutes mes salutations, Chevalier.
Je me nomme Violine. Je suis arrivée récemment en ville et étudie actuellement le subtil art de l'alchimie. Maintenant que je suis citoyenne de Linbourg, je vous écris afin de pouvoir être inscrite dans le cercle des artisans de la cité. Démarche qui me fut suggérée par de récentes rencontres.
Quand mes talents me permettront de produire suffisamment, je souhaiterai également voir avec vous les possibilités d'ouvrir une boutique en ville. Plus qu'une boutique personnelle, j'ai quelques idée concernant l'ouverture d'un marché où divers marchands et artisans pourraient s'installer en commun afin de vendre leur production. Mais comme il n'y a rien d'urgent, je me propose juste d'en parler avec vous si l'occasion se présente.
Il n'est pas impossible également, qu'en fonction de la demande et de mes apprentissages, je diversifie mes pratiques artisanales. Si tel devait être le cas, je ne manquerai pas de vous tenir au courant.
Dans tous les cas, je ne veux absolument pas faire ombrage aux commerces existants. Je pense pour le moment à la boutique de Ziven, l'alchimiste. Mais je crois néanmoins qu'une saine concurrence ne peut qu'être bénéfique à la croissance et à la prospérité de notre cité.
En vous remerciant pour l'attention que vous porterez à cette missive, je vous prie de croire, Sir Chevalier, en mon dévouement le plus sincère et entier à l'égard de Linbourg et de ses autorités.
Violine.